mardi 25 novembre 2008

Martine Aubry élue Première secrétaire

Pour son premier discours comme première des militantes, la maire de Lille a fixé une feuille de route collective : rassemblement et renouvellement profond, dans une ligne politique clairement ancrée à gauche. Voici l’intégralité de son discours.

Chers camarades, j’ai d’abord un seul mot à vous dire : merci.
Le second va immédiatement à Ségolène pour lui dire : on va, ensemble, gagner pour les Français, j’en suis convaincue.
C’est bien sûr avec à la fois beaucoup d’émotion et de gravité que je reçois la responsabilité que vous me confiez aujourd’hui en pensant d’abord aux femmes. Aux femmes qui se sont battues avant nous pour qu’existe une parité en politique : après que Ségolène ait été la première femme en France candidate à la présidence de la République, je suis fière au nom de toutes les femmes qui se sont battues d’être la première femme Première secrétaire du Parti socialiste.

Je voudrais dire aussi que je sens une responsabilité lourde, mais cette responsabilité lourde, je ne peux l’accepter que parce que vous êtes là vous les quelque 200 000 militants du Parti socialiste.
Cette responsabilité de premier secrétaire a été tenue par des hommes et des femmes éminents, François Mitterrand, Pierre Mauroy -que chacun comprendra que je salue particulièrement-, Lionel Jospin, Michel Rocard, Laurent Fabius, que je salue, Henri Emmanuelli aussi et bien sûr toi, François, à qui je pense tout particulièrement ce soir.

Je voudrais d’abord m’adresser aux militants. Aux militants parce que, dans ce congrès, jour après jour, soir après soir j’en ai rencontrés beaucoup, et que tous se sont battus pour ce qu’ils croient profondément, pour les valeurs du socialisme, pour la conviction qu’ils ont que ce qu’ils proposaient étaient les bonnes réponses pour les Français.
Je crois que nous avons su débattre et discuter à la hauteur de ce qu’est notre parti, un immense parti démocratique.
Alors, on peut rire, on peut se moquer de nos débats, de nos discussions mais j’ai envie de dire à la droite : riez encore quelques jours car dès la semaine prochaine le Parti socialiste est de retour dans les rues, et avec des propositions. Et uni.

Je voudrais dire à tous les militants : bravo pour ce travail. Je voudrais dire à Ségolène et à ses amis -dont je comprends aujourd’hui la réaction tout à fait naturelle - que nous avons tous défendu ce que nous croyons juste.
Je crois que si nous voulons changer ce parti, il faut d’abord que nous acceptions cela. Accepter que, dans un grand parti démocratique, nous puissions penser différemment en nous respectant et j’irai même plus loin, penser différemment en nous faisant confiance, en pensant que, en chacun d’entre nous, il n’y a qu’un seul souci, servir les Français et pour servir les Français, servir le Parti socialiste.
Si nous arrivons dans les jours, dans les mois qui viennent, à donner des signes concrets que cette unité du parti et de l’ensemble des militants est possible, ce congrès de Reims restera comme un congrès qui aura permis à notre parti, de changer profondément à un moment où le monde a changé et où les militants nous ont demandé de changer profondément et de nous renouveler.
Voilà un peu l’état d’esprit qui est le mien.

Les conditions dans lesquelles le vote a eu lieu et les résultats extrêmement serrés qui en découlent ne me donnent que des devoirs. Le premier devoir qui est le mien, c’est, si elle l’accepte, de rencontrer Ségolène. J’ai entendu, comme elle, ce que nous ont dit les militants à Reims et derrière les militants ce que nous ont dit les Français : « nous voulons retrouver la politique et la gauche, nous voulons un Parti socialiste qui nous défende alors que nous n’avons même plus le courage de nous battre car on a l’impression que nos voix ne sont plus entendues par les pouvoirs en place ». Oui, nous allons revenir avec les valeurs qui sont les nôtres, mais aussi avec les réponses d’aujourd’hui, ce qui nécessite beaucoup de travail. Puis, ils nous ont dit : « il faut renouveler profondément le Parti socialiste, ses pratiques, son fonctionnement ». Les voix qui se sont portées sur Ségolène comme d’ailleurs sur Benoît Hamon sont aussi des voix qui nous ont dit profondément que certains portaient plus que d’autres le renouvellement.
J’ai intégré cela depuis le premier vote des militants.

Notre prochain Conseil national sera sans doute fixé au samedi 6 décembre. Une ligne politique a été arrêtée avec une majorité lors du congrès, mais que, au-delà de cette ligne politique, ancrée à gauche, qui nous impose d’être sur tous les terrains pour défendre les Français, pour défendre les Français qui sont inquiets devant les licenciements qui arrivent, pour défendre les Français qui perdent en pouvoir d’achat, pour défendre les services publics qui sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, pour être capable dès le week-end prochain d’être auprès de nos camarades des partis socialistes et socio démocrates européens pour changer l’Europe pour un autre monde, d’être capable effectivement d’être sur ce terrain-là et d’y travailler dans une ligne politique ancrée à gauche, il faudra aussi profondément nous renouveler.
Il faut véritablement que, dans les équipes que nous allons constituer, il y ait des changements profonds, il faut renverser la table : bien sûr de nouveaux visages, des hommes et des femmes de tous les territoires et de toutes les cultures aux couleurs de la France, une parité absolue dans toutes nos instances ; mais aussi il nous faut aussi renouveler nos attitudes, nos comportements, nous rouvrir sur la société, nous rouvrir vers des hommes et des femmes qui ont envie de construire un projet de gauche face à cette loi du plus fort que nous impose le libéralisme, face à cette puissance du financier par rapport à l’économie, face à ces inégalités qui s’accroissent dans notre pays et dans le monde.

Il faut faire appel à eux, il faut le dire, le Parti socialiste est à nouveau ouvert pour travailler avec vous, pour évidemment un projet porté aux Français, mais aussi porté aux Européens pour un autre monde.

Mon devoir dans les heures qui viennent, c’est de faire en sorte que, sur une ligne qui est celle que les militants ont choisi au congrès, nous soyons capables d’être unis dans un mode de fonctionnement que je vous proposerai, où les élus trouveront toute leur place. Car rien n’est plus étonnant aujourd’hui de voir combien les Français nous font confiance, là où nous sommes et parfois même nous plébiscitent dans nos villes, dans nos départements et dans nos régions et de dire que nous n’utilisons pas cette force extraordinaire des élus et des militants pour construire le projet de demain et là aussi il nous faudra changer nos pratiques.
Nous avons par ailleurs des députés et des sénateurs qui se battent sur le front contre les lois de Sarkozy et même contre les amendements qui arrivent nuitamment pour pousser la retraite à 70 ans. Ces coups-là, nous devons les préparer, il faut que nos parlementaires soient au sein du Parti, il faut que nous débattions avec les présidents des 2 groupes parlementaires, il faut que nous soyons unis pour combattre la droite, mais aussi pour contre-proposer car c’est aussi cela qu’attendent les Français.

Tous les jours on nous annonce un cadeau fiscal pour les plus riches, tous les jours nous apprenons un recul dans le domaine social, que ce soit à la Poste, dans l’audiovisuel, la retraite à 70 ans, le développement du contrat à durée déterminée… Dans nos collectivités locales nous avons à nous battre contre la restriction des crédits et surtout pour accompagner tous ceux qui vivent actuellement des licenciements ou qui vont en vivre.
Nous avons donc le devoir d’être ensemble par rapport à cette situation et de nous mettre au travail pour que, dans deux ans, nous soyons capables d’avoir le projet qui permettra à celui ou à celle qui alors sera choisi de représenter nos couleurs.

Je veux une équipe unie où toutes les sensibilités se sentent bien. L’équipe unie ne veut pas dire que l’on oublie ses fidélités, je ne demande à chacun non pas d’oublier ce qu’il est, ce à quoi il croit, la personne à laquelle il est attaché et c’est cela aussi la politique des liens d’affection, de fidélité qui se nouent, je demande à chacun de dire d’abord : nous sommes tous socialistes nous voulons porter en avant notre parti pour que les Français à nouveau aient l’espoir.

Nous avons une feuille de route collective, dès demain, à mettre en place : rassemblement, renouvellement profond, et travail.

Nous allons le faire ensemble pour incarner à nouveau l’espoir. Nous devons être à la hauteur. Je sais qu’il faudra beaucoup de courage et de ténacité mais je sais que chacun d’entre vous pensez actuellement aux militants et aux Français qui voient ce qui se passe depuis quelques jours dans notre parti et se lamentent.
C’est en pensant à eux et en pensant à tous les militants que je dis: rassemblons-nous, unissons-nous autour d’une ligne de gauche, celle que nous avons voulue lors de notre congrès, mais aussi autour d’un profond renouvellement qui fera que le Parti socialiste, si j’osais, s’appelle le nouveau Parti socialiste ; en tout cas qu’il garde l’essentiel, les valeurs de solidarité, d’égalité et de fraternité qu’il a toujours défendues.

lundi 20 octobre 2008

Steinmeier adoubé candidat du SPD au poste de chancelier

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a été officiellement adoubé samedi candidat du parti social-démocrate (SPD) à la chancellerie pour les élections législatives de septembre 2009, en promettant de mieux réguler le secteur financier.

Un congrès extraordinaire du SPD, convoqué à Berlin, a approuvé la candidature de M. Steinmeier qui était le seul candidat, à 95,13% des délégués, par un vote à bulletins secrets.

L'actuel vice-chancelier, à qui reviendra la lourde tâche d'affronter dans un an une chancelière actuellement très populaire, a dressé les grandes lignes de son programme électoral.

Dans un discours fleuve, il a notamment fustigé le laisser-faire économique, responsable selon lui de la crise financière actuelle.

"Je veux remettre de l'ordre dans le rapport entre politique et économie. (...) Il est temps de penser autrement, il temps pour un nouveau départ, qui ne peut se faire qu'avec une meilleure régulation de la branche financière", a assuré le candidat.

Evoquant les faillites des grands instituts financiers qui ont déclenché la crise, M. Steinmeier s'est exclamé: "les maîtres de l'univers se sont effondrés. Les conséquences sont dramatiques, mais ce sont les autres qui trinquent! C'est cela qui nous met tellement en colère, et avec nous la majorité des gens de ce pays".

A propos du récent plan de soutien au secteur bancaire en Allemagne -approuvé avec le soutien du SPD qui co-dirige le pays depuis trois ans dans le cadre de la "grande coalition" avec les conservateurs- le numéro deux du gouvernement a prévenu: "celui qui veut de l'argent de l'Etat doit accepter que l'Etat ait son mot à dire et qu'il co-décide".

Les délégués du parti ont par ailleurs élu, avec 85% des suffrages, l'ancien vice-chancelier Franz Müntefering comme nouveau président du SPD, un poste qu'il avait déjà occupé de mars 2004 à novembre 2005, avant de céder les rênes à Kurt Beck, qui a démissionné en septembre dernier au vu d'une cote de popularité catastrophique.

Très apprécié des militants, M. Müntefering a appelé samedi son parti à l'unité. "C'est ensemble que nous sommes forts", a-t-il souligné.

La désignation du tandem Steinmeier/Müntefering -artisans des réformes économiques de l'ère Schröder qui ont permis une baisse spectaculaire du chômage dans la première économie d'Europe, mais qui sont honnies par l'aile gauche du parti- avait été acquise début septembre lors d'un mini-sommet de crise, convoqué à un an des élections pour relancer un parti tombé au plus bas dans les sondages.

Ce sommet s'était soldé par une reprise en main du SPD par son aile réformatrice et par la démission de Kurt Beck.

M. Steinmeier, qui à 52 ans n'est pas député et qui n'a encore jamais été confronté au suffrage universel direct, est le plus populaire des actuels dirigeants du SPD. Mais il n'a ni le charisme ni les qualités d'orateur de Gerhard Schröder, dont il fut le chef de cabinet à la chancellerie (1999-2005).

Le SPD ne recueille plus que 25% environ des intentions de vote, contre 36% pour les Unions chrétiennes de Mme Merkel, alors que les deux camps étaient à peu près à égalité il y a trois ans.

Pire, les sociaux-démocrates, qui s'entre-déchirent depuis des mois, ne devancent plus que de quelques points la gauche radicale Die Linke, parti créé il y a un an par d'anciens communistes et des transfuges du SPD déçus par les réformes de Gerhard Schröder.

Sources : AFP

dimanche 7 septembre 2008

Non à EDVIGE !

http://nonaedvige. ras.eu.org/

Il est encore temps de signer, déjà plus 110 000 signatures et plus de 700 organisations l'ont fait , refusons d'être fichés dès 13 ans en raison de nos activités militantes, associatives, syndicales, politiques, féministes et... religieuses, non religieuses, sexuelles... et notre état de santé....ou nos boulettes au collège !!!!

Berlin, 7. September 2008

Liebe Freunde,

Kurt Beck hat heute bei der Klausursitzung von Präsidium, geschäftsführendem Fraktionsvorstand, SPD-Bundesministern und –Ministerpräsidenten erklärt, dass er für das Amt des Parteivorsitzenden nicht mehr zur Verfügung steht.

Wir waren alle überrascht und schockiert. Kurt Beck hat die Partei gut durch eine schwierige Zeit geführt, er hat unsere Partei verstanden – und mit dem Hamburger Programm eine gute Grundlage für unsere künftige politische Arbeit gelegt.

Wir alle haben großen Respekt vor seiner Leistung, vor allem schulden wir ihm großen Dank.

Kurt Beck hat in der Sitzung erklärt, für ihn habe bereits seit geraumer Zeit festgestanden, dass ich die Kanzlerkandidatur übernehmen soll. Wir haben darüber oft und vertrauensvoll gesprochen.

Wir waren uns einig: Jetzt ist die Zeit reif, die Entscheidung zu treffen. Wir waren uns auch einig, dass mit dieser Personalentscheidung ein wirklicher Neuanfang in der Partei verbunden sein muss. Mit einem starken Zentrum, hinter dem sich die Partei geschlossen vereint. Die Kämpfe von Flügeln und Personen müssen ein Ende haben.

So haben wir es heute bei der Klausursitzung in einer intensiven Diskussion miteinander besprochen. Ich versichere Euch: Wir kennen unsere Verantwortung – für unsere Partei und für Deutschland. Eine starke Sozialdemokratie ist notwendig für unser Land. Wir wollen ein Land, in dem die starken Schultern für die Schwachen einstehen, und wo den Schwachen geholfen wird, stark zu werden. Das ist der Kern unserer sozialdemokratischen Idee.

Und auch wenn es ein schwerer Tag für unsere Partei ist: Ich habe heute gespürt, dass die Kraft dieser Idee bei uns allen lebendig ist. Wir sind uns einig, dass wir uns jetzt unterhaken und gemeinsam daran arbeiten, mit dieser Idee unser Land neu zu gestalten. Wir wollen, dass niemand am Rand der Gesellschaft liegen bleibt. Nur so stärken und erhalten wir den sozialen Frieden. Bis zur Bundestagswahl sind es noch 385 Tage – und wir werden sie nutzen.

Ich bin bereit, die SPD als Spitzenkandidat in diese Wahl zu führen. Das Präsidium hat entschieden, dass ich die Partei bis zur Wahl eines neuen Vorsitzenden führe. Wir werden ihn so bald wie möglich bei einem außerordentlichen Parteitag wählen. Ich habe vorgeschlagen, dass Franz Müntefering unser Parteivorsitzender wird. Das Präsidium ist meinem Vorschlag gefolgt.

Franz Müntefering verkörpert eine selbstbewusste, kämpferische Sozialdemokratie. Ich bin sicher, dass er wie kein anderer geeignet ist, die Partei mit ganzer Kraft zu einigen und mit mir gemeinsam erfolgreich in den Wahlkampf zu ziehen. Er ist dazu bereit.

Unsere Partei braucht eine starke Führung und ein starkes Zentrum. Mit den heutigen Beschlüssen haben wir die Weichen gestellt.

Heute beginnt nicht der Wahlkampf, aber wir starten mit der Aufholjagd für die Bundestagswahl 2009. Wir sind besser gerüstet als viele glauben. Wir werden uns auf unsere eigene Kraft konzentrieren. Ich trete nicht an, um auf Platz zu spielen.

Kämpfen wir gemeinsam und geschlossen dafür, dass in 385 Tagen wieder ein Sozialdemokrat Deutschland regiert!

Euer

Frank-Walter Steinmeier

lundi 1 septembre 2008

Wahlanalyse OB-Wahl 2008

Gewählt wurde in 429 Stimmbezirken (darunter 41 Briefwahlbezirke). Von den insgesamt 461.599 Wahlberechtigten waren 40.382 EU-Bürgerinnen und EUBürger.

17.995 Erst- und Jungwählerinnen und –wähler, darunter 8.696 minderjährige Wählerinnen und Wähler ab 16 Jahren waren aufgerufen, an der Wahl teilzunehmen.

Die Wahlbeteiligung lag bei dieser Oberbürgermeister direktwahlbei lediglich 38,5%. Sie war damit deutlich geringer als die Wahlbeteiligung bei der letzten OB-Wahl am 26. September 2004, die bei 53,1% lag. Eine so niedrige Wahlbeteiligung hat es in Düsseldorf bei politischen Wahlen seit 1946 noch nie gegeben.

Bei der Betrachtung der einzelnen Stadtteile ergibt sich folgendes Bild: Die mit Abstand höchste Wahlbeteiligung mit 61,6% ist für den Stadtteil Himmelgeist festzustellen. Die geringste Wahlbeteiligung weist mit 23% Flingern Süd auf.

Dirk Elbers erzielte in 45 von 49 Stadtteilen Stimmenanteile von über 50%. In allen Stadtteilen (mit Ausnahme von Hafen und Flingern Süd) kann er die meisten Stimmen auf sich vereinen: Die Anteile liegen zwischen 46,5% in Oberbilk und 77,9% im Stadtteil Angermund. Die besten Ergebnisse erzielt Dirk Elbers in den nördlichen und eher wohlhabenden Stadtteilen Angermund, Lohausen, Wittlaer, Kalkum sowie im linksrheinischen Niederkassel mit jeweils über 74% der Wählerstimmen. Diese Stadtteile zeichnen sich darüber hinaus durch eine überdurchschnittliche Wahlbeteiligung aus.

Im Hafen und in Flingern Süd gelingt es Karin Kortmann als Kandidatin von SPD und GRÜNEN mit 77,8% bzw. 49,6% der Stimmen die Mehrheit zu erreichen. Hierbei ist jedoch für den Stadtteil Hafen zu beachten, dass hier nur 43 von 152 Wahlberechtigten insgesamt ihre Stimme abgegeben haben.

Die höchsten Stimmenanteile kann Karin Kortmann in folgenden Stadtteilen der Innenstadt bzw. des Innenstadtrandes erreichen: im Hafen, in Flingern Süd, Friedrichstadt, Oberbilk, Unterbilk und Lierenfeld mit jeweils (zum Teil deutlich) über 43%. In diesen Stadtteilen lässt sich, spiegelbildlich zu den Stadtteilen, in denen der CDU-Kandidat gewinnen konnte, eine unterdurchschnittliche Wahlbeteiligung feststellen.

jeudi 28 août 2008

Soutien de Pierre Cohen, maire de Toulouse à Karin Kortmann


A l’attention de Karin Kortmann

Chère Karin, chers amis de la gauche de Dusseldorf,

Je me permets de t’envoyer ce petit message d’encouragement pour l’élection à venir.

Je le fais comme maire de Toulouse, ville jumelée à Düsseldorf, comme président de la communauté d’agglomération du Grand Toulouse

Je n’oublie pas non plus le soutien amical et important que m’a accordé Martin Schultz lors de la campagne électorale de mars dernier qui a vu la gauche que je conduisais remporter la mairie après 37 années de domination de la droite.

Je le fais enfin comme socialiste qui pense que des alliances claires avec nos partenaires, notamment les Verts sont déterminantes pour gagner.

J’espère que ce qui fait gagner la gauche à Toulouse, la fera gagner à Dusseldorf.

De la lecture de ton programme, je retiens que ta victoire, la victoire de la gauche nous conduira à de nombreux partenariats :
- notre volonté de construire des métropoles européennes fondées sur les sciences de la connaissance, sur la recherche se traduira par des relations renforcées entre nos universités ;
- notre engagement résolu pour la démocratie nous invitera à inventer ensemble la ville cosmopolite qui intègre les étrangers et libère la créativité de tous comme nous le proposons dans notre projet Toulouse capitale européenne en 2013 ;
- nous pourrons échanger sur l’urbanisation et la préservation de l’environnement, sur la construction d’éco-quartiers ;
- nous nous renforcerons dans nos volontés de mettre un terme à la privatisation des services essentiels pour la vie des citoyens comme le transport ou l’eau, ou dans le défi de la construction de logements accessibles à tous dans les centres urbains.

Alors oui, avec tous mes amis socialistes, avec la gauche toulousaine, nous penserons à vous dans ces prochains jours en souhaitant, pour les raisons que je viens de dire, que les habitants de Dusseldorf vous accordent leur confiance et leur vote.


Pierre COHEN


Rappel
Karin Kortmann est la candidate du SPD et des verts (une première en Allemagne : normalement, les candidatures sont différentes).
Karin Kortmann est députée au Bundestag depuis septembre 1998 et secrétaire d’Etat fédérale depuis novembre 2005 auprès du ministre Heidemarie Wieczorek-Zeul (SPD), ministre de la coopération et du développement.

jeudi 24 juillet 2008

Barack Obama à Berlin pour un discours très attendu


AFP
Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est arrivé jeudi à Berlin, où il doit prononcer un discours devant un public fasciné pour lequel il incarne l'espoir d'un renouveau des relations transatlantiques.

L'avion du sénateur de l'Illinois s'est posé à 09H50 à l'aéroport de Tegel, au nord de la capitale allemande.
Il devait ensuite rencontrer pendant une heure la chancelière conservatrice Angela Merkel qui s'est dit impressionnée par la "vigueur" de sa campagne électorale, puis le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

Dans la soirée, M. Obama doit prononcer un discours sur les relations transatlantiques au pied de la Colonne de la victoire, à quelque centaines de mètres de la porte de Brandebourg, symbole de la réunification d'une ville divisée pendant les décennies de la guerre froide.

Barack Obama, "le John Kennedy noir", suscite l'enthousiasme en Allemagne, où la popularité des Etats-Unis est tombée au plus bas sous la présidence de George W. Bush. Selon un récent sondage TNS, 76% des Allemands souhaitent la victoire du jeune sénateur, contre 10% seulement qui préfèreraient celle du candidat républicain John McCain.

Le quotidien de gauche Tageszeitung le représente en Superman à la Une, tandis que le Bild Zeitung, le journal le plus lu d'Allemagne, s'extasie sur "ce sourire rayonnant", "ce discours clair" et "cet optimisme" qui charment les Allemands.
Klaus Schlicht, 49 ans, marchand de journaux qui a décoré son étal d'un drapeau américain, voit Obama comme "un nouveau Kennedy, jeune et dynamique". "Il y aura de meilleures relations entre les Etats-Unis et l'Europe" s'il est élu, déclare-t-il.

Les prises de position du candidat démocrate, du retrait des troupes américaines d'Irak à la fermeture de la prison de Guantanamo, séduisent le public allemand. Mais beaucoup de commentateurs mettent en garde contre des attentes exagérées. "Obama ne devrait pas être confondu avec un Européen caché", écrivait cette semaine le Handelsblatt.
Mme Merkel elle-même a déclaré mercredi qu'elle ne s'attendait pas à un revirement de la diplomatie américaine après les élections. Quel que soit le vainqueur, il y aura une continuité en politique étrangère, a-t-elle prévu lors d'une conférence de presse.

Berlin sait déjà que le prochain président demandera aux Européens plus d'efforts pour soutenir l'Alliance atlantique, notamment en Afghanistan. La chancelière a prévenu publiquement que l'Allemagne n'irait pas au delà du renfort de mille hommes annoncé pour le nord de l'Afghanistan.

La venue du candidat démocrate suscite l'effervescence dans la ville. Les accès à la colonne qui commémore les victoires de la Prusse sur la France, l'Autriche et le Danemark sont bloqués dans l'attente de dizaines de milliers de spectateurs.

Pour cette manifestation, organisée par l'équipe de campagne électorale du candidat, deux écrans géants ont été dressés à proximité pour projeter les images de l'orateur, et des orchestres "chaufferont" la foule en attendant son arrivée prévue à 19H00.

Barack Obama, qui s'est déjà rendu en Irak, en Afghanistan, en Jordanie et en Israël, doit repartir vendredi pour Paris. Il terminera par Londres sa tournée internationale destinée à montrer à l'opinion américaine qu'il a l'étoffe d'un président.